La Vénus au parapluie

L’histoire d’un coup de foudre, brutal, imparable. Celui qui bouleverse et remue les tripes d’un timide tétanisé.

Elle n'aimait ni Van Gogh, ni la bossa nova, ni le saint-nectaire. Ni changer les sacs d'aspirateur. Après tout, personne n'était parfait. Et, bien qu'elle n'appréciât guère ce qu'il vénérait, même si on ne pouvait considérer qu'il vouait une passion sans limites au changement de sacs d'aspirateur, il lui pardonnait. Ce qui aurait dû être tout à fait rédhibitoire ajoutait même à son charme. Et lui offrait les modestes défis de la faire changer d'avis.
La Vénus au parapluie de Thibaud Gaudry

Dans une écriture pleine de légèreté et de poésie, Thibaud Gaudry nous emporte dans ce tourbillon de joie malheureuse. C’est tendre, drôle et délicat, une passion à Paris.

Alors certes, les grincheux trouveront ça probablement nunuche ou gentillet. Ils auront même peut-être raison. Mais c’est si joliment fait

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Ce matin-là, c'est une humeur qu'il considéra comme guillerette qui l'expulsa de son lit. Quelques entrechats primesautiers le menèrent à la cuisine. Des morceaux de brioche jaillirent du grille-pain comme des fusées un soir de fête nationale. Il remarqua que le café n'avait pas le même goût que la veille.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Il pleut. Elle a un parapluie, il n'en a pas. Un dimanche soir, devant l'enseigne d'un cinéma d'art et d'essai de la capitale, elle l'invite à s'abriter. Et c'est la foudre, soudain, qui s'abat sur lui...

Premier roman trépidant, baroque, La Vénus au parapluie entraîne le lecteur dans une cavalcade amoureuse. Thibaud Gaudry mêle langue poétique et fantaisie. Avec, en toile de fond, un amour profond pour Paris et les vieilles comédies américaines